Éradication de la châtaigne d’eau
Personne-ressource
Sophie Baril
Cordonnatrice des projets
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Année(s) de réalisation
2024-2026
Financement
Ce projet est rendu possible grâce à la Fondation de la faune du Québec dans le cadre de son Programme pour la lutte contre les plantes exotiques envahissantes, et au soutien financier de la Caisse Desjardins de Vaudreuil-Soulanges et des municipalités de Pointe-Fortune, Hudson, et Vaudreuil-Dorion. Le programme fédéral Emplois d’Été Canada permet aussi au projet de bénéficier de l’accompagnement de quelques stagiaires.
Partenaires
- Canards Illimités Canada
- Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL)
- Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF)
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Description du projet
La châtaigne d’eau (Trapa natans) est une espèce exotique envahissante originaire de l’Eurasie. Une fois introduite dans un cours d’eau, elle forme de denses tapis de végétation à la surface de l’eau qui bloquent la lumière, nuisent aux espèces indigènes et empêchent le passage des embarcations. Cette plante aquatique se reproduit chaque année au moyen de noix. Chaque rosette de châtaigne peut produire jusqu’à 15 noix. Une fois tombées au fond d’un cours d’eau, ces noix peuvent rester viables pendant 10 ans. En raison de sa grande capacité de propagation et de ses effets nuisibles sur la biodiversité et les activités nautiques, la châtaigne d’eau représente un enjeu majeur pour les baies actuellement touchées par cette espèce envahissante.
Une entente financière a été conclu entre le MELCCFP et le COBAVER-VS pour la détection de la châtaigne d’eau dans la rivière des Outaouais et le lac des Deux-Montagnes lors de l’été 2023. Au fil des 42 km de rive parcourus en canot par l’équipe du COBAVER-VS, plus de 9000 rosettes de châtaigne d’eau ont été identifiées, réparties sur une superficie de 363 hectares. L’ampleur de la présence de cette plante exotique envahissante n’avait pas été anticipé.
Résultats
Au cours de la saison 2024, le COBAVER-VS s’est équipé pour procéder à l’arrachage de la châtaigne d’eau dans la rivière des Outaouais et le lac des Deux-Montagnes, notamment par l’acquisition d’un bateau à moteur et d’un drone pour suivre l’évolution des superficies des colonies. Les efforts de contrôle ont permis de surveiller 42 km de rives et de survoler 71 hectares de milieux humides. Au total, 8 663 m² de colonies de châtaigne d’eau ont été identifiés, dont 6 467 m² dans la baie de Rigaud, 876 m² dans la baie Brazeau et 1 320 m² dans la baie des Jules et à la Pointe au Sable. Les opérations d’arrachage ont permis de retirer 3 600 kg de châtaignes d’eau, répartis comme suit : 2 140 kg dans la baie de Rigaud, 690 kg dans la baie Brazeau, 620 kg dans la baie des Jules et 150 kg dans la baie Quesnel.
En 2025, le COBAVER-VS a retiré un total de 30 209 livres de châtaignes d’eau (soit 13,7 tonnes) de la rivière des Outaouais et du lac des Deux-Montagnes. Ce volume correspond à 1 384 bacs de châtaignes d’eau, transportés puis vidés dans le conteneur. En termes de volume, cela représente 62 262 litres de châtaignes compactées.
La suite du projet
Le projet d’éradication de la châtaigne d’eau est prévu de continuer jusqu’en 2026.
Sous la loupe du PDE
Le projet de revégétalisation des bandes riveraines de la rivière Beaudette correspond aux orientations suivantes du Plan directeur de l’eau de la zone Vaudreuil-Soulanges :
✔ ORIENTATION 1.1 : Améliorer la qualité de l’eau
✔ ORIENTATION 3.1 : Limiter l’érosion exacerbée découlant des activités humaines
✔ ORIENTATION 4.1 : Limiter la sédimentation exacerbée découlant des activités humaines
✔ ORIENTATION 5.1 : Améliorer la quantité et l’état des habitats aquatiques et riverains
Vd
hudson